Projet d'agrandissement du parc industriel
Le parc industriel de Plessisville, qui regroupe 30 entreprises — dont 61 % dans les secteurs agroalimentaire et forestier — constitue un moteur économique majeur pour la région. En plus de générer emplois et richesse, il contribue à limiter la hausse des taxes grâce à ses revenus, répartis entre tous les secteurs. Sa bonne densité permet une utilisation optimale du territoire.
En 2023, dans le contexte de regroupement, la Ville a demandé à la CPTAQ d’exclure 46,9 hectares de zone agricole afin d’agrandir le parc industriel vers la route 265. Objectif : offrir de l’espace aux entreprises locales, éviter leur dispersion et réduire la circulation de poids lourds en milieu résidentiel. Cet agrandissement profiterait aussi d’une main-d’œuvre spécialisée déjà bien implantée et du savoir-faire municipal en matière de traitement des eaux, un atout rare au Québec.
En décembre 2024, la CPTAQ a refusé cette demande, évoquant la présence de terrains industriels vacants ailleurs dans la MRC. Or, ces terrains ne répondent pas aux besoins : ils sont dispersés, souvent non desservis et parfois non constructibles. La Ville a donc déposé une demande de révision, tout en réaffirmant son engagement à préserver le territoire agricole, qui couvre 96 % de la MRC — l’une des plus agricoles du Québec — et à maintenir un équilibre entre croissance économique et développement durable.
Les documents publics relatifs à ce dossier sont disponibles pour consultation.
Demande initiale (15 septembre 2023)
La Ville de Plessisville a envoyé une demande qui vise l’exclusion d’une partie du territoire agricole afin de répondre aux besoins industriels.
Demande d'exclusion à la zone agricole à des fins industrielles
Lettre d'appui du MTMD (26 juin 2024)
Dans le processus de demande d'exclusion, le MTMD appui les démarches d'agrandissement du parc industriel de la Ville, car cela permettrait de limiter la circulation de véhicules lourds dans les rues locales ainsi qu'en diminuant les nuisances que les activités des entreprises peuvent occasionner (bruit, poussières, etc.).
Décision CPTAQ (6 décembre 2024)
La CPTAQ a refusé l'exclusion demandée en décembre 2024. Ce refus repose sur le fait que des terrains industriels vacants existent ailleurs dans la MRC de l'Érable. Cependant, les caractéristiques de ces terrains s'écartent totalement du besoin exprimé.
Rapport annuel de gestion 2023-2024 (CPTAQ)
Avant d’examiner en détail les données à la page 53, il est important de souligner un fait particulièrement significatif : pour la période 2023-2024, notre territoire a connu un gain net de 204 hectares de terres agricoles. Contrairement à certaines perceptions largement répandues selon lesquelles les superficies agricoles seraient en déclin, les chiffres démontrent ici une tendance inverse — une progression mesurable et concrète.
Proposition de protocole d'entente
Plusieurs entreprises ont signés ce protocole d'entente pour confirmer leur intention à acheter un terrain dans le parc industriel agrandi.
Pochette développement économique
Pour présenter les intentions du futur projet d'agrandissement du parc industriel, la Ville a fait produire un document afin de présenter aux entreprises et à la population en générale, sa vision.
Faits saillants
30 entreprises déjà bien établies dans le parc industriel.
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La demande d’exclusion a été déposée en 2023, pour un refus en décembre 2024. La Ville a par la suite demandé une nouvelle audience à la CPTAQ, qui a eu lieu en juin 2025. |
61 % de ces entreprises sont des entreprises agroalimentaires et forestières, c’est-à-dire des organisations qui œuvrent dans la production, la transformation, la distribution ou la mise en marché des denrées alimentaires et des produits agricoles, ainsi que celles actives dans l’exploitation, la transformation ou la commercialisation des ressources tirées de la forêt. |
La valeur foncière du parc industriel représente 11,89 % de la valeur foncière de l’ensemble de la ville, mais génère un revenu de taxation représentant 21,84% du total municipal. La valeur foncière du secteur agricole et forestier représente 10,18 % de la valeur foncière de l’ensemble de la ville, pour un revenu de taxation de 7,21 %. Le secteur industriel permet donc de maintenir un bas taux de taxation au secteur agricole. |
Demande d’exclusion de 46,9 hectares, déjà tous comblés par des ententes avec douze entreprises de la région. |
À lui seul, le parc industriel emploie près de 3 000 travailleurs, dont de la main-d’œuvre spécialisée. |
La MRC de L’Érable consacre actuellement 96 % de son territoire à la zone agricole, ce qui en fait l’une des MRC les plus agricoles du Québec. Parmi cette zone, 30 % sont dédiés à l’agriculture, tandis que 65 % sont occupés par la foresterie et les érablières. |
Le parc industriel rassemble plusieurs PME, dont certaines se démarquent à l’échelle internationale, notamment dans les secteurs agroalimentaire et métallurgique. |
La MRC de L’Érable couvre une superficie totale d’environ 128 691 hectares, dont 123 543 hectares sont inscrits en zone agricole. La demande d’exclusion que nous déposons ne concerne ainsi qu’une part infime de ce territoire, soit à peine 0,038 % de la zone agricole. |
L’équipe de la Ville possède une solide expertise en traitement des eaux usées issues du secteur agroalimentaire, ce qui lui confère un positionnement de premier plan au Centre-du-Québec. |